Les délicieux fruits de pastèque nous régalent en été, particulièrement pendant les journées bien chaudes. On apprécie la pastèque pour son caractère désaltérant et très légèrement sucré, mais ce fruit est peu cultivé au potager, notamment parce qu’il est difficile de récolter des fruits mûrs.
Aujourd’hui les jardineries proposent des variétés de pastèques plus facile à cultiver, à partir du moment où elles bénéficient d’un peu de chaleur entre la plantation et la maturation. Après avoir observé les fleurs et la formation des fruits, le moment tant attendu de la récolte est souvent difficile à estimer. Pour vous aider, voici quelques conseils.
Evaluer la maturité du fruit
Entre la fécondation d’une fleur et la récolte, la durée avant l’arrivée à maturité varie selon la variété et la météorologie. Cette durée n’est pas évidente à estimer. Il faut compter environ trente jours après floraison, et cela peut se prolonger sur plusieurs semaines. Le fruit va d’abord grossir avant de se gorger d’arômes et de sucres. Parmi les indices de maturité, vous allez pouvoir observer la vrille la plus proche du fruit. Sauf maladie ou dessèchement général de la plante, la vrille proche devient sèche lorsque le fruit est mûr. La tache jaune au dos du fruit sur la zone en contact du sol est aussi un bon indicateur : elle doit être petite (de 5 à 10 cm selon la taille du fruit) et vive. Ces deux indices sont fiables à condition d’avoir une plante saine et verte.
D’autres indices d’aide à la récolte
D’autres méthodes peuvent être utilisées pour évaluer la maturité du fruit, mais elles sont plus difficiles à mettre en œuvre. En tapant sur les fruits avec la paume de la main, vous allez entendre un bruit. Si celui-ci est « sourd » ou « creux », c’est que la pastèque est mûre. Avec de gros fruits (plus de 5 kg), c’est plus simple, puisque la caisse de résonnance est plus grande. Vous pouvez aussi exercer une pression sur le fruit pour entendre un craquement, signe d’une maturité complète. Ces deux techniques réclament néanmoins un certain savoir-faire.
Si par malheur vous récoltez trop tôt, vous risquez d’être déçu par le manque de goût et de sucre… à l’inverse un fruit à sur-maturité aura une texture trop molle, voire liquide, ce qui peut être désagréable lors de la dégustation.
